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18 mars 2013

laisse aller, c'est une valse

Dernier jour de mon week-end. Pour la plupart des gens, c’est le dimanche soir, le moment du spleen, le moment où on prend conscience que le temps a passé trop vite pendant ces deux jours de presque repos (je dis « presque repos » car souvent, une grande partie du week-end est consacrée à faire des corvées ou des choses qu’on avait remises à plus tard).  

Mais pour moi, c’est le lundi soir, le dimanche soir. Alors que le dimanche soir, c’est un soir génial, en ce qui me concerne. Comme un samedi soir. Mais là, ce soir, c’est lundi. Un jour qui hésite entre pluie et beau temps, entre hiver et printemps entre gris et bleu. C’est drôle comme il me ressemble, ce lundi. Parce que moi aussi, souvent j’hésite, j’ai toujours aimé la valse, y a-t-il un rapport ?  

Y a le printemps qui hésite à venir s’installer chez nous parce que franchement, le temps ne s’y prête pas et ne lui donne pas envie de d’apporter son linge et de prendre possession de sa location saisonnière. Et il y a l’hiver qui hésite à partir car pour lui, tout baigne et comme on est encore dans sa trêve, il sait qu’on ne peut pas le mettre dehors et je crains qu’il n’abuse de sa position de locataire inaltérable.  

Et il y a moi. Moi qui hésite à prendre position : vais-je bien ou me laissé-je aller à geindre ? Je me sens un peu comme Jules Renard qui disait, avec brio : « Une fois que ma décision est prise, j’hésite longuement » et c’est drôle comme cette phrase aurait pu être mienne. Pourrait-il y avoir suspicion de réincarnation ? Là encore, si je devais être la réincarnation d’un auteur célèbre, fût-il un humoriste génial, je ne sais pas si j’aurais choisi Jules Renard.  

Non, je me demande si je n’aurais pas préféré être la métempsycose de Gaspard Proust mais comme on ne peut pas être au four et au moulin, on est trop contemporain l’un pour l’autre. Et en plus, vu que je suis plus vieux que lui, c’est plutôt lui qui devrait être la réincarnation de moi. Mais là, ça se complique parce que du coup, j’hésite toujours à savoir de qui j’aurais pu faire la transmigration.  

Quoiqu’il en soit, cette digression un peu sotte et grenue, en apparence (en apparence seulement), et là, vous allez voir comme je peux être fort quand je sais ce que je veux, cette digression, donc (vous avez remarqué comme je sais aller droit au but, on voit que je n’hésite pas, que je sais très bien où je veux aller), cette digression sur la métempsycose, donc, me permet de revenir sur sujet de départ de ce billet.  

Sauf qu’entre temps, je ne sais plus ce que je voulais dire. C’est malin. Alors, euh… ben de quoi vais-je pouvoir parler pour terminer ce billet en beauté. En tentative de beauté. Ben, par exemple, si je vous disais que ce soir, je fais des pâtes sans gluten, à part le clin d’œil à Béa et à Manon, je vois pas. Bon, et si je vous disais que je viens de me gratter la tête mais je n’y ai pas retrouvé le fil de ma pensée… Tant pis, ce sera pour une prochaine fois. Ou une autre fois. J’hésite.

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Commentaires
M
encore un peu embué après ces digressions, trop alambiqués pour un esprit primaire, peut être pourrais je dire mieux dans ma prochaine vie, j'y songe.<br /> <br /> Ou alors après le spectacle de Gaspard dans les prochains jours.
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